Mal a dit | Comment s’apaiser face à des symptômes en 3 étapes ?

mal a dit
Notre corps nous parle en permanence. Que ce soit à travers des petits maux que nous ne remarquons pas réellement (mauvaise digestion, ballonnements, anxiété, problèmes de peau …) ou à travers des maladies plus graves. Parfois, ces maladies ont d’ailleurs commencé par certains de ces petits maux. Ils se sont manifestés, au départ, timidement. Puis, voyant qu’on ne l’écoutait pas, le corps a commencé à se manifester plus bruyamment, jusqu’à crier sa douleur à la fin.

Notre corps nous parle en permanence. Que ce soit à travers des petits maux que nous ne remarquons pas réellement (mauvaise digestion, ballonnements, anxiété, problèmes de peau …) ou à travers des maladies plus graves.

Parfois, ces maladies ont d’ailleurs commencé par certains de ces petits maux. Ils se sont manifestés, au départ, timidement. Puis, voyant qu’on ne l’écoutait pas, le corps a commencé à se manifester plus bruyamment, jusqu’à crier sa douleur à la fin.

C’est ce que nous retrouvons désormais dans de nombreux livres, cette notion de « mal a dit » pour remplacer le mot maladie. Alors justement, quelle pourrait être la marche à suivre face à cette « mal a dit » ? J’ai souhaité ici vous livrer les trois étapes que je mets en place lorsque je suis face à un symptôme physique. Qu’il soit un signe de la sclérose en plaques ou non !

Peut-être que cela pourra aider certains d’entre vous. Et, comme d’habitude, avec plaisir pour échanger sur le sujet

” Méfies-toi des pensées négatives, car elles s’attaquent au corps et à l’esprit. Elles sont les premiers symptômes du mal. Guéris ton esprit si tu veux guérir ton corps.”

Dugpa Rimpoché

1. Apaiser la bouffée d’angoisse face à un symptôme inconnu (ou re-connu)

Au tout début de ma sclérose en plaques, je passais mon temps à me toucher le ventre, persuadée que je faisais une poussée. Alors, évidemment, lorsque le symptôme de la poussée fut réellement présent, j’ai sombré dans une profonde détresse.

Souvent, la première réaction que nous avons face à un symptôme est une bouffée d’angoisse. Et, dans ces moments-là, nous ne sommes plus rationnels. Nous nous sentons noués donc notre corps se met en tension. Notre diaphragme se contracte et nous respirons plus difficilement.

Et le symptôme qui se manifeste prend alors de plus en plus d’ampleur.

  • Si j’ai des vertiges : le manque d’oxygène de mon cerveau suite à la bouffée d’angoisse les accentuera. S’il n’en était pas la cause à l’origine.
  • Si j’ai des contractures musculaires, des spasmes … :  de la même façon, le fait que mes muscles ne soient plus oxygénés normalement, cela ne pourra qu’amplifier ce symptôme.

A titre d’exemple, j’ai été très touchée dernièrement par le témoignage d’une personne sur les réseaux sociaux. Elle souffrait de forts vertiges, avec ses jambes qui étaient sans cesse contractées. Cette jeune fille avait été diagnostiquée d’une sclérose en plaques. Et elle sentait qu’elle était peut-être en train de faire une poussée. Pourtant, elle n’osait plus aller voir son neurologue car elle ne se sentait pas écoutée. Elle avait l’impression d’avoir toujours quelque chose qui n’allait pas.

Elle restait donc dans son appartement, n’osant même plus sortir, en prise avec des crises d’angoisses terribles. Ce qui est sûr, c’est que même si cette jeune fille ne faisait pas encore une poussée, son anxiété, sa solitude et sa tristesse pouvait certainement finir par y mener.

L'importance de trouver une personne de confiance

La première chose que je vous invite à faire avec cette bouffée d’angoisse est de pouvoir trouver quelqu’un de confiance. Quelqu’un avec qui vous vous sentez en sécurité pour aller déposer cette angoisse. Cela peut être votre médecin, neurologue … du moment que vous vous sentez en confiance avec lui.

Combien de fois n’ai-je pas envoyé de messages en plein milieu de la nuit pour programmer un rendez vous avec un des praticiens qui m’accompagnent (thérapeute / acupunctrice / sophrologue / énergéticienne …) ?  Parce que qu’à partir du moment où le rendez-vous est programmé, je m’apaise ! Je sais que je vais être prise en charge, que je vais trouver un moyen d’aller soigner/apaiser ce symptôme.

2. S’intéresser à la signification du symptôme ( le mal a dit )

le mal a dit

Cette notion de ” mal a dit ” concerne essentiellement basée sur la relation corps / esprit. Et cela cherche à comprendre l’origine émotionnelle de nos maladies. Je parle beaucoup du décodage biologique dans mon histoire personnelle, qui vient de ce courant. J’avais ainsi fait une longue thérapie pour m’intéresser à l’origine psychologique de ma sclérose en plaques. Tout en étant consciente des causes physiques.

En l’occurrence, je pense qu’il est intéressant d’aller comprendre la signification des symptômes. En médecine chinoise, le corps est considéré comme un tout. Il n’y a pas de notion de « l’esprit d’un côté, le corps de l’autre ». Par exemple, la peur est reliée aux reins, la tristesse au poumons, la colère au foie. Chacune de nos émotions peut donc venir se cristalliser dans un de nos organes.

Regarder sa maladie sous plusieurs angles

Quand j’ai commencé à regarder cette manière d’approcher ma maladie, nous étions en 2009. Et on ne parlait pas encore de tout ça. Aujourd’hui, cela s’est beaucoup démocratisé et de nombreux ouvrages sont sortis sur le sujet. Le plus connu étant ” Le mal a dit : dis moi où tu as mal et je te dirai pourquoi ” de Michel Odoul. Cela étant, mon préféré c’est le grand dictionnaire des maladies de Jacques Martel.

J’ai d’ailleurs commencé à rédiger des articles en décrivant certains symptômes dont parle le livre. Je souhaite les relier à des exemples concrets à travers mon expérience personnelle. N’hésitez donc pas à mettre en commentaire les symptômes que vous voudriez voir remonter en tant qu’article !

C’est un très bon outil même si, bien évidemment, cela ne fait pas tout ! Il n’y a pas QUE cette approche qui puisse permettre d’aller mieux. Mais c’est très souvent une grille de lecture intéressante, une piste à creuser pour mettre du sens sur notre symptôme.

L’idéal par la suite est de pouvoir faire un bilan complet. Autant d’un point de vue thérapeutique que de santé (au niveau des compléments alimentaires, de la nourriture …)

3. Prendre soin de son symptôme

A titre d’exemple, si vous avez une gastro entérite, vous allez vous mettre à la diète quelque jours. Si vous éprouvez de très forts vertiges, cela peut parfois être causé par des angoisses profondes. Plus vous aurez ces vertiges, plus vous serez angoissé. Et, plus vous serez angoissé, plus vos vertiges s’accentueront. Cela devient ainsi un cercle vicieux.

Par conséquent, dans un cas comme celui-ci, je vous suggérerais d’aller regarder dans votre vie, en premier lieu, ce qui peut être générateur d’angoisse. Bien évidemment, parfois, nous n’avons pas réellement conscience de la cause profonde. C’est notre inconscient qui se met en alerte pour nous protéger. Mais je trouve intéressant de regarder, à l’aide d’une grille de lecture donnée, ce que le symptôme éprouvé vient mettre en lumière dans votre vie.

Exercice

Je vous propose deux manières d’aller apaiser ce symptôme :

  • Sur du court terme, vous pouvez passer par un traitement, allopathique ou pas pour adoucir ses effets. Pour ma part, si c’est relatif à ma sclérose en plaques, je sais que j’irai principalement regarder vers l’acupuncture, ou l’énergétique.
  • Sur du long terme, vous pouvez voir un thérapeute qui vous aidera à aller regarder ce qui se passe au fond de vous. Parce que souvent, ce symptôme n’est qu’une manifestation physique d’un dérangement plus profond. Et, à la longue, ce dérangement pourrait se manifester sous une autre forme.

Conclusion

Une fois encore, je tiens à préciser qu’il n’est nullement question ici d’auto-médication. Vous devez laisser le médecin / praticien / thérapeute vous accompagner au mieux, grâce à son expérience professionnelle. Je vous propose simplement des outils pour vous apaiser. Et, ainsi, vous pouvez voir pour mettre du sens sur le symptôme que votre corps manifeste. 

Car, je reste persuadée que c’est en mettant du sens sur chacun de ses maux (ou ” mal a dit ” ) que l’on peut aller mieux. Ne serait-ce que qu’en apaisant son mental et ses peurs.

Si cet article vous parle, ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Je serais ravie de vous répondre !

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Qui je suis ?
bien vivre avec la maladie

Je suis Lisa Brienne, je suis psy et sophrologue certifiée et j’ai moi-même une sclérose en plaques depuis 14 ans.

Je propose ici des outils pour vous aider à accepter et vous sentir mieux au quotidien avec votre maladie chronique et vos émotions.

Cet article a 2 commentaires

  1. jean-jacques

    Bonjour Lisa
    C’est toujours un plaisir de te retrouver et de te lire ,, je n’ai pas répondu à ton dernier témoignage trop occupé ( pb succession),et surtout pas en forme , je viens de changer de traitement pour les jambes sans repos , ce dernier me réussi mieux et me laisse en repos la nuit malgré un sommeil se contentant de quelques heures 4, 5 heures , j’ai aussi un traitement d’antibiotiques suite à une piqûre de tique ,ce dernier a passé une nuit sur mon corps et était minuscule mais ce traitement est préventif et je pense l’avoir attraper la veille sous une grande fougère arborescente située près d’un bassin , je suis également depuis la semaine dernière dans un état fébrile , mal aux yeux quand ces derniers bougent s’orientent ainsi qu’aux tempes surtout quand je toussote, je viens d’avoir mon généraliste qui suppose peut être un virus ? voilà tout est dit , c’est vrai également et j’ai tendance à l’oublier que chaque année ce passage au sortir du printemps est difficile pour moi . j’espère et j’en suis sûr que tu te portes mieux que moi , mais je positive toujours car la SEP provoque tellement de symptômes que quelques fois on s’y perd soi même , au plaisir de te relire , amitiés jean-jacques

  2. lharidon J-J

    Bonjour Lisa
    Juste quelques nouvelles ; voilà j’ai retrouvé la forme , vivant sans excès , branché nature bio , mon organisme n’a pas accepté les antibiotiques me provocant maux de crâne , mal au coup et aux yeux rendant ces zones douloureuses (jour et nuit) comme des hématomes , ce n’est pas la SEP quand au traitement pour les jambes sans repos le SIFROL me réussi très bien en dosage moindre pour toute la nuit , c’est la première fois que je réagis mal face à un médicament (antibiotique: AMOXICILLINE) ?
    Une vie saine peut parfois nous réserver des surprises par une réactivité de l’organisme ; mais nous rend surtout plus fort face à la maladie qui a moins de prise sur notre SEP !.
    Toujours positif ce message est destiné à t’ encourager dans ton quotidien et ta voie « au naturel. »
    Jean-Jacques

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