Chapitre 19 – Garder espoir pendant la maladie, grand véhicule du succès

Chapitre 19 - Garder espoir pendant la maladie

Dans le chapitre précédent

Dans le chapitre 18, je racontais ce qui m’avait aidée à faire mon choix de refuser les traitements, malgré les injonctions assez alarmistes du neurologue : une puissante Intuition ! Pour clore cette quatrième partie, associée à la période de la Tristesse, je voudrais insister sur l’importance de garder espoir pendant la maladie, cet espoir qui m’a tenue tout le long de cette période de détresse. 

« L’espoir est le plus grand véhicule du succès, tandis que le découragement le rend impossible. »
Goswin de Stassart (1780-1854)

Récemment, dans mon chapitre 16, je racontais quels avaient été mes outils pour surmonter ma période de profonde détresse.

Cela vient beaucoup toucher à la notion « d’espoir » que l’on place dans sa vie. Lorsque tout est sombre, qu’est ce qui nous permet de garder espoir ?

Et, surtout, en quoi est-ce si important de garder espoir pendant la maladie ?

Une rencontre inspirante

Dernièrement, en quête de rencontres inspirantes, j’ai participé à une conférence sur le thème du dépassement de soi. J’ai alors découvert et écouté le récit d’un jeune homme, Paul Fontaine, atteint de mucoviscidose. Comme il l’a indiqué lui-même, il était en quelque sorte condamné depuis qu’il avait 2 ans.

Son discours était poignant. Il racontait ses moments de désespoir et je me suis sentie très émue. Je ressentais au plus profond de moi ces moments d’accablement, cette impression de fatalité !

Pourtant, un jour, il a eu un déclic et il s’est rendu compte que si lui ne faisait rien pour sortir de cette dépression, personne ne le ferait pour lui. Il lui fallait garder espoir pendant la maladie et se créer cet espoir tout seul !

Par la suite, il aura couru 3 marathons de Paris, gravi à 300m près le col du Mont Blanc et réalisé encore de nombreux exploits sportifs. Il aura appris à écouter son corps aussi et à accepter qu’à certains moments, cela ne lui était plus possible. Son message était un message d’amour, amour de soi et amour envers les autres, et d’espoir !

Même si je n’aurais pas la prétention de me comparer à ses exploits, je ressens aussi fortement cette quête d’espoir.

Au bout du tunnel, il y a toujours la Lumière

Parce que je suis persuadée qu’au bout du tunnel, il y a toujours de la lumière si on se donne les moyens d’avancer vers Elle.

Parfois il s’agit juste d’une main tendue, d’une présence chaleureuse, d’un événement impromptu qui nous remet dans la Lumière. Il peut s’agir d’un tout petit rien ! Mais le but est là ! Se remettre à croire en la vie, se remettre à croire en soi … se remettre à garder espoir pendant la maladie tout simplement. Et, alors, il y a de la place pour le bonheur.

Parce que oui, il arrive seulement quand nous commençons à nous y ouvrir et à y croire !

L'importance de garder espoir dans la maladie

C’est ce que j’ai ressenti fortement, une fois que j’ai accepté de laisser la Tristesse m’envahir. Une fois que toutes les larmes de mon corps se sont taries, j’ai recommencé à m’ouvrir, à croire !
C’est aussi dans ces moments là qu’il est important d’être soutenu(e).

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve toujours que tout est juste et a un sens.

Lorsque nous sommes désespérés, lorsque nous ne croyons plus en rien, nous nous fermons. Nous nous fermons à la vie et à ce qu’elle peut nous apporter (car oui, elle nous apporte continuellement). Je croise beaucoup, au détour des forums, des personnes qui sont très fermées, très en colère. C’est légitime, ce passage est nécessaire. Mais à trop rester dans la fermeture, nous restons confortés dans l’idée que tout est contre nous et nous ne voyons pas les signaux que nous envoie la Vie pour nous permettre de reprendre pied.

C’est tout un système de croyance qui se met en place. Si vous gardez espoir pendant la maladie, si vous croyez à l’impermanence de la situation inconfortable que vous traversez et si vous acceptez que pour le moment, c’est difficile mais que la suite sera douce, alors oui, derrière tout ira mieux ! Ou, en tout cas, l’apaisement pourra trouver sa place.

Comment est-ce que cela résonne pour vous ? De quel côté vous situez-vous ?

Par la suite, j’étais pleine de cet espoir. Et c’est ainsi que je suis peu à peu entrée dans la phase de Reconstruction.

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