Maladie et Fatigue | 2 outils face à la fatigue émotionnelle

La maladie et la fatigue semblent aller de pair. C’est en tout cas ce qui est mis en avant par de nombreuses personnes touchées par une pathologie. Que ce soit la sclérose en plaques ou toute autre maladie, auto-immune ou pas.

La maladie et la fatigue

La maladie et la fatigue semblent aller de pair. C’est en tout cas ce qui est mis en avant par de nombreuses personnes touchées par une pathologie. Que ce soit la sclérose en plaques ou toute autre maladie, auto-immune ou pas.

Cette fatigue a, certes, des origines physiques. Et c’est normal puisque le corps subit un dérèglement. De plus, de nombreux traitements allopathiques, en allant s’attaquer à l’infection, peuvent affaiblir les organismes.

Mais il y aussi souvent la notion de fatigue au niveau émotionnel. Une fatigue latente qui peut prendre dès le matin au réveil, même après une longue nuit de sommeil.

Je n’ai pas les compétences médicales pour vous parler de la maladie et la fatigue d’un point de vue physique. Mais je peux vous proposer 2 outils dans cet article qui peuvent aider dans le cas de fatigue émotionnelle.

Qu'est ce que la fatigue émotionnelle ?

La fatigue émotionnelle peut ressentie lorsque l’on se pousse à bout. Mais pas forcément physiquement, cela peut même être au niveau psychologique. Quelque part, c’est lorsque l’on exige trop de soi-même. Ou lorsqu’on ne peut pas s’arrêter de penser à ce que l’on doit faire, lorsqu’on a besoin d’anticiper toutes les “catastrophes” qui pourraient arriver …

C’est ce qui peut mener à burn out ou au symptôme de fatigue chronique. Et c’est quelque chose qui peut aussi être retrouvé dans le contexte de la maladie.  Car l’arrivée d’une maladie fait naître une véritable tension psychique.

Une forte tension intérieure

Dans le contexte de la maladie et la fatigue, il y a souvent la notion de se pousser à bout pour être plus fort que la maladie. La maladie bouleverse tout dans notre vie, tous nos codes, notre manière de vivre … Et il y a un peu cette tendance actuelle de devoir “être plus fort qu’elle” !

On retrouve cette notion dans de nombreux groupes sur les réseaux sociaux : “Je vais être plus fort qu’elle ! Je ne vais pas me laisser abattre ! Je vais me battre pour guérir ! ” Et c’est un cadeau ! Cette dynamique est porteuse et c’est notre pulsion de vie qui parle à ce moment là.

Mais, la contrepartie, c’est que cela nous maintient aussi dans un état de tension intérieure assez fort. Une lutte interne permanente ! Parce qu’à l’inverse d’une journée de travail, la maladie est toujours là. Et que cela peut faire naître un sentiment d’échec si on a l’impression de ne pas y arriver.

Et, dans le contexte du lien entre la maladie et la fatigue, cette surcharge émotionnelle liée à une pathologie et non évacuée épuise littéralement !

2 outils face à la fatigue émotionnelle

Un soin physique

Alors, pourquoi pas un soin physique pour commencer ? Beaucoup de médecines traditionnelles proposent des soins adaptés pour se libérer de la fatigue, qu’elle soit chronique ou pas.

Le praticien pourra regarder l’organe qui est principalement touché par cette tension interne. Suivant les personnes, la fragilité se met à différents endroits. Si je suis très en colère, c’est souvent mon foie qui sera plus touchée. Si je suis rempli de peurs, alors ce sera les reins. Et si je suis touché par une profonde tristesse que je ne parviens pas à évacuer, alors ce sera plutôt mes poumons qui seront affectés.

Acupuncture, shiatsu, énergétique … Toutes ces différentes pratiques peuvent aider à rééquilibrer votre corps. Et donc à apaiser la tension intérieure … Et donc à redonner plus d’énergie.

Une absence de joie de vivre ?

Dans des moments de grande fatigue émotionnelle, il y a aussi, parfois, la notion de perte de “joie de vivre”. Du coup, je vous invite à vous poser plusieurs questions :

  • Est-ce qu’il y a quelque chose dans ma vie qui me bloque en ce moment ?
  • Ai-je réussi à mettre suffisamment de joie, de choses qui m’attirent dans ma vie en ce moment ?
  • Y-a-t-il une émotion (peur, colère, tristesse), enfouie en moi, qui peine à s’exprimer ?
  • Est-ce que j’ai suffisamment pris soin de moi ces derniers temps ?
  • Et la question qui fâche … 😉 : est-ce que je m’aime suffisamment ? Est-ce que je valorise la personne que je suis ou est-ce que je passe mon temps à lutter contre tout ce que je n’aime pas de moi ?

Vous pouvez vous poser ces questions pour vous-même. Vous pouvez écrire la réponse dans un carnet, vous invitant à y réfléchir. Peut-être cela vous donnera des pistes pour mettre en place plus de choses qui vous font du bien et/ou vous font plaisir. Et si cela remue trop de choses, vous pouvez aussi faire appel à un professionnel pour vous accompagner.

Une autre solution consiste à mettre en place dans ma vie un moment qui va m’apporter de la joie, quelque chose qui me fait vibrer. Alors bien sûr, cela demande de bien se connaitre, de s’être posé la question :  qu’est ce qui me stimule, me donne suffisamment envie pour que je m’y mette coûte  que coûte et que, loin de m’épuiser, cela me régénère.

 
 
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Qui je suis ?
bien vivre avec la maladie

Je suis Lisa Brienne, je suis psy et sophrologue certifiée et j’ai moi-même une sclérose en plaques depuis 14 ans.

Je propose ici des outils pour vous aider à accepter et vous sentir mieux au quotidien avec votre maladie chronique et vos émotions.

Cet article a 3 commentaires

  1. Valentin marielle

    Tout est très juste. La technique pour pleurer afin de se libérer de ses émotions je veux bien la connaître. ????Merci

  2. Anahita

    Oui la phrase clé à mon avis..Il me fallait remettre un peu de joie dans ma vie ! c’est simple et pourtant compliqué à la fois..
    Je vous souhaite une belle soirée votre blog est toujours aussi passionnant!je le recommande beaucoup! Anahita

    1. Lisa Brienne

      Merci beaucoup Anahita pour ton retour 🙂
      Oui c’est vraiment difficile de mettre un peu de joie lorsque nous sommes au plus bas mais il faut accepter que parfois cela passe par des petits plaisirs tout simple : se faire un bon gâteau par exemple 😉
      L’autre point reste aussi de prendre conscience que les moments difficiles auront une fin. A partir du moment où l’on en est convaincu(e), la tristesse est plus acceptable !

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