Chapitre 27 – Fini la peur de faire une poussée de sclérose en plaques

Chapitre 27 – Fini la peur de faire une poussée de sclérose en plaques

Dans le chapitre précédent

Dans le chapitre 26, je prenais conscience du poids de la blessure d’abandon au cœur de mon histoire familiale. Cette blessure me poursuivra encore pendant quelques années et reviendra de façon récurrente dans mes chapitres à venir. Mais le fait de la connaitre, d’en prendre conscience me permettait déjà de me sentir plus apaisée. C’était ma première étape dans le fait de mieux me connaitre. La peur de faire une poussée commença doucement à me quitter.

Vers une meilleure connaissance de soi

Avec l’aide du décodage biologique, je repris pied, peu à peu. Je voyais mon thérapeute une fois par mois et, peu à peu, la peur de faire une poussée me quittait. De nombreux éclairages sur mes blocages, sur mes névroses se faisaient, mettant à y voir plus clair. Et plus mon esprit s’apaisait, mieux mon corps se portait. Un véritable cercle vertueux !

Je me rendais compte qu’à focaliser non stop sur ma maladie, je me bloquais littéralement et m’empêchais de vivre. Avec le recul, j’avais traversé les mois ayant suivis le diagnostic avec la boule au ventre, la peur de commettre l’erreur fatale qui me ré-enverrait directement à la case hôpital. La découverte de l’acupuncture avait certes été une première libération. Mais la thérapie fut le déclic pour me remettre à vivre.

Fini la peur de faire une poussée ?

Je n’avais toujours pas de travail, ni de stages à venir. Mais je me sentais prête à recommencer ma quête, à me remettre sur une voie professionnelle. En attendant un stage, je voulais trouver un petit travail d’appoint pour pouvoir mettre de l’argent de côté et je fus embauchée comme “médiatrice” pour l’ONG Unicef.

Bon, en réalité, ce travail me demandait d’aller dans la rue aborder les passants pour leur proposer de devenir donateur pour UNICEF. Je pense que vous voyez tous du type de travail dont il s’agit 🙂 Et, il s’agissait d’une mission itinérante, à voyager entre Reims et sa région. Je me retrouvais donc à travailler, en plein mois de février, pendant sept heures par jour dehors, avec une équipe de 8 personnes et à dormir chaque nuit dans un gite différent. Malgré l’ambiance chaleureuse du groupe (il nous fallait bien nous serrer les coudes), je ne peux pas dire que ce soit une expérience facile. Outre le fait de passer sa journée à essuyer des refus, il s’agissait aussi d’un travail usant physiquement. Nous dormions peu, restions debout toute la journée, dans le froid..

Mais, curieusement, je garde un excellent souvenir de cette période. En premier lieu, les soirées avec l’équipe étaient souvent l’occasion de grandes crises de fou rires lorsque nous évoquions les événements de nos journées. Mais, surtout, malgré l’aspect physique du poste, la peur de faire une poussée ne m’a jamais effleurée. Je me sentais bien, capable d’avoir cette endurance. Quelque part, cette expérience m’a …libérée. Mon corps avait tenu le coup !

La mise en place d’un accompagnement permanent

De retour de cette mission, je me sentais plus forte et en pleine capacité de mes moyens. Je pouvais relancer mes recherches de stages ! Je pris cependant conscience de l’importance d’un réel suivi thérapeutique, surtout au niveau du corps. Si j’avais pu tenir le coup pendant ces quelques semaines, je rentrais assez fatiguée et m’empressais de retourner voir mon acupunctrice.

En décidant de mettre en place ce suivi, je cessais alors d’avoir sans cesse peur de faire le moindre écart. J’acceptais que désormais, il m’était impératif de prendre soin de mon rythme . Par exemple, j’ai conscience d’avoir besoin de beaucoup d’heures de sommeil (et je reviendrai là dessus par la suite) et, durant la mission, je faisais partie des premiers à aller me coucher, pour prendre soin de moi.

Au fur et à mesure que j’avancerai, j’apprendrai à être au plus près de mon corps et de ses besoins, à savoir les moments où je bascule dans une fatigue nerveuse et savoir le type de thérapie corporelle dont j’aurai besoin dans ces moments.

Je donc repris mes recherches de stage dans les ONGs et, à ma grande joie, je fus acceptée chez Amnesty International, dans leur siège, basé à Londres. Et le travail qui allait m’être confié était assez important et valorisant.

J’étais de nouveau confrontée à cette peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur …

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