Chapitre 28 – L’importance de la confiance en soi

Chapitre 28 – L’importance de la confiance en soi

Dans le chapitre précédent

Dans le chapitre 27, je racontais la manière dont le décodage biologique m’avait aidée à reprendre pied. Je ne ressentais plus autant intensément la peur de faire une poussée. Après tout, si elle venait, non seulement je saurais l’écouter, mais aussi je serais en mesure de la soigner de façon plus douce, à travers l’acupuncture. Je me remettais à vivre, en prenant conscience de mon corps, en apprenant à suivre ses messages…

Nouveau challenge !

J’étais acceptée chez Amnesty International ! A leur siège, à Londres, en Angleterre ! Ce pays, à travers mes études, avait été un vrai coup de cœur pour moi. Je repartis cette fois avec entrain. Je me sentais forte depuis l’expérience de médiatrice et ma sclérose en plaques me faisait moins peur.

Par contre, ce voyage soulevait d’autres peurs : à savoir celle de la confiance en soi …

Car le travail qui me fut confié était assez important et valorisant. Je devais écrire un rapport sur le droit Burkinabe, avec une publication à la clé . J’étais en relation avec les hautes institutions dans le milieu du droit pénal international. Et, pour faire bonne figure, je dus cependant lutter plusieurs fois contre mon angoisse de ne pas réussir.

Allais-je pouvoir réussir ce challenge ou est-ce que mon corps se bloquerait de nouveau, face à la perspective d’échouer ?

L'importance de la confiance en soi

En réalité, aujourd’hui, je me rends compte que la problématique de la confiance en soi, dans ce cas particulier, venait aussi du fait que je me trompais littéralement d’univers professionnel. C’était un peu comme si je cherchais à devenir une sportive de haut niveau dans un sport que je n’aimais pas.

La quête du prestige et de la reconnaissance sociale

Avec le recul, la seule chose qui me plaisait dans cette expérience était la renommée d’Amnesty International, le milieu international et le fait que ce soit basé en Angleterre. J’étais en quête de Prestige, pour palier à ce manque de confiance en soi ! Et, aujourd’hui, je peux dire que je me trompais complètement de chemin.  Mais il me faudra encore quelques années et une autre poussée pour le comprendre…

Pouvoir être accompagnée …

Du coup, face à cette peur, toujours dans mon optique d’être accompagnée physiquement, je cherchais et trouvais tout de suite une praticienne en shiatsu à des tarifs raisonnables. Je me rassurais, pensant que cela pourrait m’aider lorsque je me sentirais trop fragile.

Ce stage devait durer 6 mois mais je le fis durer un peu plus. Je n’avais pas vraiment d’idée sur ce que je pourrais faire après.Finalement, à son issue, il me fut proposé un poste en tant que juriste, au tribunal des Khmer Rouges, basé au Cambodge.

Première décision en accord avec ma sclérose en plaques

Je fus incapable d’accepter. J’avais axé toutes mes études, fais tous mes choix de vie pour un poste comme celui-ci. Mais, soudain, la perspective de partir m’expatrier, seule, à l’autre bout du monde avec la santé que j’avais me parût inenvisageable.

Inconsciemment, je sentais que je me mettrais en danger.

Bien évidemment, mon refus ne fut pas compris par mes supérieurs. Cette fois-ci, je m’étais bien gardée de communiquer sur ma santé pour ne pas me voir fermer des portes à cause de la méconnaissance qu’il y a souvent au sujet de cette maladie. Mon stage se termina sans qu’aucune autre opportunité ne se profile à l’horizon.

Ce fut la première décision que je pris, étant en phase avec ma maladie et en prenant conscience de mes besoins réels. Je ne me voyais vivre qu’en Angleterre ou, alors, rentrer en France. Il me fallait un pays dans lequel je puisse trouver les thérapies qui m’aidaient à prévenir ma sclérose en plaques.

Mais, alors, que faire ?

Le milieu des ONG est un milieu très petit et très fermé. Et, pour pouvoir réussir, je devais avoir une expérience de terrain. C’était justement cette expérience que je refusais désormais ! Je dus donc quitter mon appartement londonien qui était une sous-location.

Un de mes amis de longue date me proposa de m’héberger à Paris le temps que ma situation s’éclaircisse. En effet, étant un peu perdue professionnellement, je préférais me retrouver dans une ville avec plus d’opportunités pour ma recherche d’emploi.

Reconnaissant désormais le fait que je me sentais incapable de m’expatrier, je me retrouvais de nouveau confrontée à mes démons intérieurs. A savoir l’immobilisme et le manque de confiance en soi. Si j’avais réussi à tenir le coup pendant cette expérience, ce gouffre intérieur allait de nouveau se manifester.

Je pris alors conscience que la donne avait changé avec cette maladie. Même si j’avais eu la chance de pouvoir aller aussi loin dans ce domaine, cette voie n’était désormais plus celle dans laquelle je souhaitais m’engager.

Mais, alors, que faire ?

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Cet article a 2 commentaires

  1. anahitapoulzadeh

    « je me retrouvais de nouveau confrontée à mes démons intérieurs, à savoir l’immobilisme et le manque de confiance en soi.  » yes.. beaucoup de nos maladies partent de là.. j’aime vraiment votre histoire ( j’avais interagi avec vous sur un forum fb..)

    1. Lisa

      Merci beaucoup ! Au plaisir d’échanger de nouveau avec toi ! Et merci pour tous tes commentaires. J’ai lu certains des livres dont tu parles et je suis bien d’accord avec toi sur leur pertinence et leur message 🙂

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