Maladie auto immune et Stress | Comment peut-on s’apaiser ?

maladie auto immune et stress
Une maladie auto immune est forcément source de stress. Prenons la sclérose en plaques par exemple, dont je suis atteinte depuis plus de dix ans. Il y a une épée de Damoclès en permanence au-dessus de notre tête. Nous ne pouvons pas prévoir quand la prochaine poussée se déclarera, ni même s’il y en aura une prochaine. Nous ne savons pas quelle partie de notre corps sera touchée, ni si, une fois la poussée terminée, nous retrouverons la capacité complète de notre corps.

Une maladie auto immune est forcément source de stress. Prenons la sclérose en plaques par exemple, dont je suis atteinte depuis plus de dix ans. Il y a une épée de Damoclès en permanence au-dessus de notre tête. Nous ne pouvons pas prévoir quand la prochaine poussée se déclarera, ni même s’il y en aura une prochaine. Nous ne savons pas quelle partie de notre corps sera touchée, ni si, une fois la poussée terminée, nous retrouverons la capacité complète de notre corps.

Donc, dit comme ça, maladie auto immune et stress semblent aller de pair.

Le stress est un état de tension, d’alerte dans lequel nous nous trouvons. Il peut aussi s’apparenter à de l’anxiété. Et, si nous allons plus loin et que cette anxiété n’est pas prise en charge, à de la véritable angoisse. Surtout que l’angoisse se traduit par des sensations physiques, qui peut aller du simple estomac noué à la paralysie totale. Des symptômes comme les contractures musculaires, les vertiges … peuvent très bien être générés par une très forte angoisse !

Pourtant, ce n’est pas une fatalité ! Dans cet article, je vous présente des pistes pour apaiser cet état de stress.

1. Pouvoir être acteur face à sa maladie

En psychanalyse, l’angoisse désigne un sentiment, plus ou moins intense, d’absence de plaisir. Et, il est considéré que cette absence de plaisir remplace un sentiment d’attente. Attente de quelque chose que nous ne pouvons pas nommer. Car, si nous sommes bien conscients de notre absence de plaisir, nous ne sommes pas conscients, en revanche, d’être dans l’attente.

Cela se tient parfaitement si l’on en revient au duo « maladie auto immune et stress ».

Pour une maladie, la plus grande source de stress est le fait ne pas pouvoir AGIR. Quelque part, nous avons l’impression de subir notre maladie et tout ce qui va en découler. Nous subissons les poussées, nous n’avons aucune EMPRISE sur ce qui va se passer. Et, à l’heure actuelle, si nous reprenons l’exemple de la SEP, même les traitements ne sont pas en mesure de nous prévenir des poussées. Donc nous nous retrouvons aussi dans l’attente de la part des médecins, laboratoires pharmaceutiques, nouveau traitement …

Ce que je proposerais ici c’est de prendre conscience du fait que vous êtes dans cette posture d’attente. Et donc de trouver un moyen d’en sortir, de reprendre du pouvoir sur votre vie !

Bien sûr, ni vous ni moi n’avons les compétences médicales pour faire avancer les recherches. Mais il ne s’agit pas là que d’actions d’ordre médical. Il peut y avoir d’autres moyens de redevenir acteur de sa vie. Je vous en parle dans le prochain chapitre !

2. Tester d'autres accompagnements

Que l’on s’en réfère uniquement à la médecine allopathique ou pas, il y a plusieurs choses cependant que nous pouvons, quand même, mettre en place à côté. En tout cas, ce sont des actions que nous pouvons CHOISIR de faire. Et donc de redevenir un peu acteur face à sa maladie ! Vous me suivez ? 😉

Tester des médecines douces

Vous pouvez par exemple CHOISIR d’utiliser des médecines douces comme complément (voire alternative) aux soins médicaux. C’est d’ailleurs le but de ce blog. Je vous présente ici différents types de médecines douces possibles, puisque je ne soigne ma sclérose en plaques que de cette manière.

Cela étant, je ne présente pas cela comme une alternative à votre traitement allopathique. C’est un choix qui doit être fait en pleine conscience (voir article Se soigner naturellement). Et il y a des personnes à qui cela peut ne pas convenir ! Mais, dans tous les cas, cela peut tout à fait être utilisé en complément d’un traitement médical, pour adoucir les effets secondaires ou vos symptômes.

Parler avec un thérapeute

Parfois, certains blocages inconscients nous entravent. Quelque part, nous n’arrivons pas à avancer en raison de certaines blessures inconscientes. Dans ces cas-là, une thérapie peut tout à fait être un outil très utile et nécessaire.

Et, surtout, la thérapie est un excellent outil face à l’angoisse. Donc rien de tel pour aller briser ce fameux duo “maladie auto immune et stress” que de pouvoir être soutenu par quelqu’un qui en a toutes les compétences. Si vous ne savez pas quel courant choisir, je vous présente ici un article sur la Gestalt, écrit par une apprentie thérapeute gestaltiste !

Faire une activité qu’on aime

Et j’en parlerai plus en détail juste en dessous !

Car vous l’avez compris, à nous remettre dans l’action, à faire des choses pour nous, pour notre corps, c’est déjà un pas de plus pour sortir de cet infernal duo maladie auto immune et stress. Parce que lorsque l’on agit, on est moins « victime » de la maladie.

3. Faire des choses que l’on aime

Si l’on reboucle avec la définition de l’angoisse en psychanalyse, au départ, il s’agit avant tout d’une absence de plaisir.

Une personne sur mon groupe facebook a publié un adage qu’elle utilisait lorsqu’elle accompagnait des personnes aux alcooliques et narcotiques anonymes :

« Dieu, accorde-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux changer, et la sagesse de connaitre la différence ».

On y met Dieu ou pas, selon ses propres croyances. Mais je trouve cet adage magnifique. Oui, il y a des choses que l’on ne peut changer. Mais, heureusement, il nous reste le pouvoir de mettre en place des choses dans notre vie qui nous font plaisir.

Le challenge du plaisir !

Sur mon merveilleux groupe facebook (alors, soyons d’accord, je ne chante pas mes louanges, mais chacun des membres qui en fait partie me remplit de joie chaque jour), je propose un “challenge” tous les mois. Celui du mois de septembre était, tous les deux jours, de mettre en place quelque chose pour se faire du bien.

Pour ma part, je me suis ré-inscrite à des cours de yoga ! Une autre personne, après une période difficile dans sa vie, a décidé de se lancer dans l’associatif. Une troisième a choisi de se remettre au piano. Comme je lui ai dit, en se mettant dans une passion, cela active notre esprit sur tout autre chose. Et j’en passe ….

Parce qu’à se faire du bien, on ne peut que sortir du stress et de l’angoisse. Nous sommes alors dans le plaisir !

D’ailleurs, j’avais écrit un article sur le lien entre la fatigue et la maladie, il y a plusieurs mois. Je racontais que, en pleine poussée, et malgré la raideur de ma jambe droite, j’étais partie assouvir ma passion : danser le rock n’roll. Je l’ai dansé pendant plus de 7 ans, parfois jusqu’à 8h par semaine !

Conclusion

Au final, pour résumer, pour contrecarrer le duo maladie auto immune et stress, cela passe par plusieurs étapes :

  • Prendre conscience que son stress est principalement lié au fait que la maladie nous place dans une posture d’attente face à une épée de Damoclès
  • Trouver un moyen de redevenir acteur malgré tout, et peut-être mettre en place d’autres actions pour se faire du bien. Cela peut être le fait de voir un thérapeute pour déposer son angoisse, tester des médecines alternatives (à titre d’exemple : énergétique)
  • Remettre de la joie dans sa vie. Nous pouvons reprendre une passion que l’on avait mise de côté, se lancer dans une activité artistique prenante ou associative …

Si cet article vous a plu ou si vous souhaitez échanger sur le sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire. Je vous répondrai avec plaisir 😊

 
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Qui je suis ?
bien vivre avec la maladie

Je suis Lisa Brienne, je suis psy et sophrologue certifiée et j’ai moi-même une sclérose en plaques depuis 14 ans.

Je propose ici des outils pour vous aider à accepter et vous sentir mieux au quotidien avec votre maladie chronique et vos émotions.

Cet article a 3 commentaires

  1. xavier Gostanian

    Bonjour, je suis toujours sur mes deux jambes, car je fais toujours des exercices physiques pour m’entretenir, et la musique m’aide beaucoup aussi, étant mélomane, et je suis optimiste, une habitude de vie : toujours le sourire !

  2. jean-jacques Lharidon

    Bonjour Lisa

    Merci de ton message , et c’est avec toujours du plaisir de te relire , ces dernières semaine j’ai pris du recul avec internet , les vacances en Dordogne puis de retour entre l’entretien jardin et les courriers notaire avocat (famille) je n’ai pas vu le temps passé . avec moi ça va avec des hauts et des bas liés à mes problèmes de jambes sans repos et les douleurs insupportables qui se déclenchent parfois en soirée que je contrôle avec la morphine au coup par coup , je n’ai pas l’impression que ma SEP évolue , et j’ai toujours cette hygiène de vie et une vie simple; je passe beaucoup de temps dans le jardin et le bricolage divers , je suis rentré dans une association jardin qui me permet de bouger de rencontrer des gens passionnés d’échanger des plants conseils etc ; l’association compte plus de 200 membres dans la région de Lannion . Je t’invite à passer me voir si tu viens en Bretagne entre les peintures le jardin ma vie passe ainsi .
    Je te souhaite une bonne continuation , je te sens positive et que souhaiter de plus , je pense avec la connaissance sur la maladie nous avons une certaine maitrise sur la SEP pour la mettre en sommeil au prix d’une vie sans excès
    Bisous à toi
    jean-jacques

  3. Fadila TAKHMI-BELLOUT

    Bonjour
    Au début de la maladie, malgré les poussées je réussissais à avoir une vie normal avec un travail à plein temps allez en vacances et même faire du ski mais la maladie m’a rattrapé
    au bout de la 29 ieme année je suis passé en forme progressive, la fatigue, les séquelles me limitent énormément et je ne peux plus avoir une vie normale, à part allez difficilement au travail avec deux jours en télétravail ! Les malades avec qui je communique et qui sont passés en forme progressive vous expliqueront que même avec de la bonne volonté une bonne Hygiène de vie et d’autres approches thérapeutiques et tout le reste, la maladie évolue et ne vous laisse jamais tranquille !

    Sur les réseaux sociaux et les blogs c’est souvent les personnes les moins atteintes qui restent optimistes ! et je sais de quoi je parle je suis passé par-là, on se sent invincibles !

    Mais je crois à une autre approche une autre médecine, mais il faut être bien conseillé et cela dès le début.

    Je crois aussi au facteur CHANCE, au karma, certain ont une vie ou il ne respecte pas leur corps et leur esprit et vive centenaires sans jamais être gravement malade ; alors hasard, chance, karma vie antérieur ou on a rien à se reprocher ???!!!

    Bon courage

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