Maladie et stress | 3 outils pour pouvoir s’apaiser

Maladie et stress
Cet article parle du bouleversement de l’arrivée d’une maladie dans une vie. D’un seul coup, nous ne maîtrisons plus rien. Nous n’avons plus d’emprise sur notre propre vie. Nous subissons …

Maladie et stress

Cet article parle du bouleversement de l’arrivée d’une maladie dans une vie. D’un seul coup, nous ne maîtrisons plus rien. Nous n’avons plus d’emprise sur notre propre vie. Nous subissons …

Il est souvent là le lien entre maladie et stress. Entre autres bien évidemment. Cette perspective de ne plus être acteur de notre propre vie. Nous nous mettons à dépendre des médecins, de la sortie d’un nouveau traitement qui pourrait nous permettre de guérir.

Nous découvrons alors une nouvelle manière de vivre : l’attente. L’attente d’aller mieux, que les médicaments fassent effets. L’attente d’accepter cette maladie, que les autres puissent comprendre ce que nous traversons. Au fond, nous sommes dans l’attente que notre vie puisse redevenir ce qu’elle était.

La notion de stress

Le stress physiologique

Tout d’abord, il faut savoir que lorsque nous sommes stressés, nous avons des hormones qui vont directement dans notre sang. Imaginons que nous sommes face à une situation dangereuse ! Notre corps va se préparer à la surmonter, plusieurs hormones vont venir booster notre organisme. Principalement, celle que nous connaissons tous : l’adrénaline. Puis, quelques minutes après, le cortisol, en autres, est produit en masse. Il participe à la production d’énergie, vous permettant d’en obtenir plus. Car votre corps se prépare à affronter une situation difficile.

Ces deux hormones, ainsi que d’autres, se trouveront donc dans votre sang. Ce même sang qui ira par la suite irriguer votre cerveau. A partir du moment, où nous sommes en situation de stress, notre cerveau reptilien s’active. Ce cerveau qui est branché sur notre survie, qui est basé sur nos structures primitives. Et celui-là, à l’inverse de notre cerveau mammalien et de notre cerveau humain – qui sont les strates plus évoluées – ne fonctionne qu’en mode binaire. Cela signifie que, comme pour les enfants en bas âge avant que leur cerveau ne se développe, tout est soit blanc, soit noir. Soit il y a danger, soit il n’y a pas danger. La demi-mesure du danger n’existe pas.

Cela veut dire que lorsque nous sommes en situation de stress, physiologiquement, nous ne sommes plus en mesure de prendre de décision réfléchie. De prendre du recul !

Le stress physiologique

Le stress est donc physiologique. Cependant la manière dont je vais regarder le stress est psychologique ! En soi, l’événement auquel je fais face est un événement neutre.

Prenons donc l’arrivée d’une maladie dans notre vie. Suite à l’annonce, notre corps se prépare à un danger. Et il se passe alors tout le mécanisme que je vous ai expliqué ci-dessus. D’ailleurs, en règle général, suite à une annonce pareil, il y a l’étape de Choc qui se met en place. C’est la seule manière de nous permettre d’accuser le coup ! Puis viendra le Déni … et toutes les étapes dont j’ai déjà parlé.

Bien sûr, parfois, certaines maladies et stress sont liés d’un point de vue physiologique. Mais, sinon, il nous appartiendra de trouver un moyen de sortir du stress psychologique par la suite. De rendre de regarder de nouveau certains événements de manière neutre. Car en apaisant le stress au niveau psychologique, on pourra alors l’apaiser au niveau physiologique.

3 outils pour apaiser le stress

Comme je l’écrivais plus haut, il peut y avoir un lien entre maladie et stress, au niveau physiologique. Seul votre médecin sera en mesure de vous dire ce qu’il en est.

Je voulais cependant ici vous présenter 3 outils qui peuvent permettre d’apaiser le stress. Et cela vaut dans tous les cas, que l’on soit touché par une maladie ou non.

Regarder l’événement autrement

Un événement quel qu’il soit est neutre. Alors, vous allez me dire que l’annonce d’une maladie ne peut pas être neutre. Et pourtant, quelque part oui. Il s’agit juste d’une parole prononcée par une personne extérieure à vous. La charge émotionnelle est dans ce que cette parole contient.

Bien évidemment, il faut prendre le temps de digérer ce qui a été dit. Prendre le temps de cheminer et d’accepter ce que l’annonce vient chambouler dans notre vie. Je parle d’ailleurs de l’acceptation de la maladie dans un autre article. Parce qu’il s’agit d’un véritable tsunami intérieur. Il ne s’agit pas d’un exercice à faire en une seule fois. Ma proposition est juste, ponctuellement, d’arriver à sortir de l’état de tension dans lequel nous sommes pour regarder chaque événement d’un regard neutre. Comme si l’on était extérieur à soi.

C’est une question de pratique. Mais cela permet au fur et à mesure de faire baisser la tension, le stress au niveau de notre cerveau. Puis au niveau du corps, du sang. Cela permet de sortir de l’état binaire dans lequel nous sommes. Alors, cela permet d’ouvrir le champ de possibilités face à la maladie.

Quelque part, il n’y a plus que deux options : je suis malade OU je ne suis pas malade. Car il peut alors y avoir “je suis touché par cette maladie mais, cependant, voilà toutes les options qui s’offrent quand même à moi”. L’idée ici est toujours de rester ACTEUR face à la pathologie qui nous touche.

La pensée positive pour évacuer le stress

Alors je parle souvent de l’attitude positive. Et mes clients me renvoient toujours qu’il est difficile d’être positif lorsqu’on est au plus mal. Pourtant, on peut entraîner son esprit à changer sa croyance.

N’avez-vous jamais remarqué que les jours où nous sommes de mauvaise humeur, nous voyons tout en noir. Et, du coup, les mauvaises nouvelles ou tuiles nous tombent dessus en cascade. C’est le principe du verre à moitié plein ou à moitié vide.

Il faut 21 jours à nos cellules pour se régénérer. Pour mettre en place une nouvelle croyance, pour “reprogrammer notre cerveau“, il faut donc 21 jours. Alors comment faire cela ?  Le principe est simple. Il faut prendre le temps de trouver la bonne phrase.

Je vous détaille ici les différentes étapes :

Construction de la phrase

  • Il faut utiliser JE (ne pas faire de phrases passives)
  • La phrase doit être courte
  • Elle doit être au présent
  • Elle doit être traduite de manière positive. Cela ne veut pas dire que je suis dans le déni face aux choses négatives, juste que j’accepte qu’elles soient là pour le moment.
  • Il ne doit donc pas y avoir de négation
  • La phrase doit être assez précise, elle doit travailler sur un point défini.

Pratique

Je dois me répéter cette phrase pendant 21 jours. De préférence le matin pour programmer notre cerveau pour la journée.

Dans la journée, dès que je sens qu’une pensée contraire à ma phrase revient, je stoppe tout. Je me répète alors la phrase.

Le soir, pour stimuler mon inconscient avant de dormir, je me la répète de nouveau. Si je me rend compte que j’ai oublié de la répéter une journée, je repars à zéro pour les 21 jours.

Exemple dans le cas du stress

Ici je reviens sur le lien entre maladie auto-immune et stress. Cela sera à vous de trouver la phrase qui vous fait du bien dans ce cas précis. Le but est de la répéter en état de conscience. En regardant ce qui se passe au niveau de notre corps : “est-ce que je me sens apaisé(e) en prononçant cette phrase ?”

Voici plusieurs exemples qui répondent aux critères énoncés au-dessus :

  • “Je me sens apaisé(e) avec cette maladie/pathologie/ce symptôme”
  • “J’ai toutes les ressources pour vivre avec cette maladie/pathologie/symptôme”
  • “Je suis détendu(e) / je me sens bien”
  • “Chaque jour, je m’apaise et je vais de mieux en mieux”
  • “J’ai confiance en ce qui m’arrive”
  • “J’avance avec confiance et sérénité”
  • …etc …

Se faire accompagner pour évacuer son stress

C’est le troisième outil. Et certainement celui que je rajoute à chacun de mes articles. Que ce soit un accompagnement au niveau physique ou au niveau psychologique, quelques fois, il ne faut pas rester seul(e). Surtout lorsqu’on ne parvient pas à faire redescendre la tension nous-même.

Et il y a des personnes qui sont qualifiées pour vous accompagner sur ce chemin. Il vous faut simplement trouver la forme d’accompagnement qui vous convient. Au niveau du corps, j’en détaille plusieurs ici.

Conclusion

Car vous l’aurez compris, le plus important est de mettre en place des évacuateurs de stress. Il faut pouvoir faire redescendre la jauge lorsque notre corps est en trop plein. Si l’on trouve le moyen d’apaiser notre esprit, alors le corps pourra s’apaiser derrière.

Et une fois que tout est apaisé, alors nous pouvons sortir du mode binaire. Nous pouvons alors y voir plus clair et prendre des décisions pertinentes pour nous.

Bien entendu, il existe d’autres outils ! Si vous avez les vôtres que vous souhaitez partager ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire

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Qui je suis ?
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Je suis Lisa Brienne, je suis psy et sophrologue certifiée et j’ai moi-même une sclérose en plaques depuis 14 ans.

Je propose ici des outils pour vous aider à accepter et vous sentir mieux au quotidien avec votre maladie chronique et vos émotions.

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