Faut-il arrêter son traitement et se soigner naturellement ?

se soigner naturellement
Je lis beaucoup de témoignages de personnes ne supportant plus leur traitement allopathique, les effets secondaires qui y sont liés. Ces personnes ont souvent le désir de se soigner naturellement.

Arrêter ou non son traitement allopathique

Je lis beaucoup de témoignages de personnes ne supportant plus leur traitement allopathique, les effets secondaires qui y sont liés. Ces personnes ont souvent le désir de se soigner naturellement.

Je ne peux pas porter un jugement neutre sur la question puisque j’ai fait le choix de ne pas prendre d’interférons !
NDLA : les interférons sont le traitement pour la sclérose en plaques.

Enfin si ! Lors de ma première poussée, j’ai fait ce que l’on fait naturellement.  J‘ai suivi les recommandations des médecins et j’ai suivi le traitement classique, à savoir les bolus de cortisone. Je ne connaissais rien à la maladie que l’on venait de me diagnostiquer. Je n’avais aucunement conscience de ce qui était en train de se passer pour moi. Quant au fait de se soigner naturellement, à 23 ans, je ne m’étais même pas posée la question. En pleine phase de Choc, je suivais ce qu’on me disait de faire.

Ce traitement m’a effectivement permis de récupérer de ma poussée. Mais, malheureusement, j’ai pu me rendre compte qu’il y avait de nombreux effets secondaires associés…

Donc il est vrai qu’une deuxième poussée, à peine 4 mois après la première m’a terriblement échaudée à l’idée de revivre ce traitement.

Le choix de se soigner naturellement

Alors, j’ai essayé de trouver autre chose. En pleine poussée, une amie médecin et acupuncteur m’a parlé de l’acupuncture. Pendant une dizaine de jours, elle m’a faite une séance par jour.  Et cela m’a aidée à récupérer de ma poussée ! Quelque part, j’étais dans un cocon de douceur, de bienveillance. J’étais tellement convaincue que cela fonctionnerait que je me suis laissée aller, en pleine confiance.

Je connaissais ma sensibilité aux médecines douces, même si l’acupuncture était nouveau pour moi, pour en avoir testées quelques-unes avant. De plus, mes parents baignaient là-dedans depuis des années. Leur choix était de se soigner naturellement le plus souvent possible.

Par la suite, comme vous le savez, j’ai commencé le décodage biologique (Cf. article sur la psychologie de la maladie). J’ai entamé une thérapie, j’ai creusé sur d’autres possibilités, j’ai lu… Beaucoup. J’ai aussi fait appel au réseau de praticiens en médecines douces que connaissait ma mère. J’en ai testé, beaucoup, de toutes sortes possibles …

Et c’est d’ailleurs une quête que je continue, puisque je prépare une série d’interviews de praticiens. (voir l’article : “j’ai testé pour vous le soin énergétique”)

C’est suite à toutes ces découvertes que j’ai eu un nouveau rendez-vous avec un autre neurologue. Quand il m’a parlé des interférons, ceux qui existaient en 2009, et de tous leurs effets secondaires, je n’ai pas eu envie d’aller vers là. Du moins, dans un premier temps, pour essayer autre chose. J’avais déjà quelques notions de ce qui pouvait se faire dans d’autres domaines. Du coup, le choix de se soigner naturellement s’est fait en pleine conscience !

Et cela m’a convenu !

Un choix qui n'est pas sans risque !

Autrement dit, j’ai fait le choix, volontairement, de ne pas prendre les traitements allopathiques.

= > Mais attention ! Et je tiens à le préciser ouvertement ! Ne pas prendre les traitements allopathiques, ne veut pas dire ne rien faire du tout.
Il y a de nombreux retours de personnes qui ont arrêté leur traitement car elles ne le supportaient plus, mais qui n’ont rien mis d’autre en place dans leur vie.

La manière dont on choisit de se soigner est très personnelle. Je raconte mon histoire personnelle sur ce blog et je parle du fait que je ne soigne ma sclérose en plaques qu’à travers les médecines douces, l’écoute de mon corps …

Et je n’encourage personne à aller dans cette voie là, d’un seul coup, sans soupape de sécurité. C’est un long cheminement, cela demande de bien se connaitre, de savoir ce qui nous correspond ou non. Peut-être que vous supportez très bien le traitement allopathique. Et dans ce cas là, le but de mon blog est simplement de vous aider à vivre de manière plus sereine avec votre maladie.

Pour les personnes qui souhaitent regarder une autre approche, qui souhaitent se soigner naturellement, je recommande toujours de le faire en plusieurs temps. Parfois, les médecines douces, lorsque nous y sommes réceptifs, peuvent aussi aider à supporter les effets secondaires des traitements.

La notion d'Effet Placebo

Il y a quand même une notion très importante dans les traitements (et j’en reparlerai par la suite), c’est l’Effet Placebo. Alors, bien sûr, il y a la partie active du traitement, celle qui agit.

Mais il y a aussi une autre notion : le fait de savoir que nous prenons un traitement qui pourra nous empêcher d’être malade.

J’en avais discuté longuement un jour avec un neurologue (rencontré depuis mon activité de blogueuse). Il me disait que certaines personnes qu’il accompagnait ne faisaient plus de poussées depuis des années.  Cependant, il ne pouvait envisager de leur proposer d’arrêter leur traitement. Il y avait de grandes chances que, si elles l’arrêtaient, elles feraient une poussée très rapidement. Et, cela, même si leur SEP ne semblait plus du tout agressive.

Alors il est vrai que tout cela peut être sujet à controverse, pour les personnes qui ne voient pas les choses comme moi. Mais c’est un point que je voulais souligner.

Conclusion

Pour conclure, je vous déconseillerais d’arrêter d’un seul coup votre traitement allopathique, en ne mettant rien en place derrière. Prenez le temps de tester d’autres types de médecines. Au départ, cela peut permettre d’atténuer certains effets secondaires. Et, prenez le temps d’apprendre à vous connaitre pour savoir ce qui pourrait vous correspondre.

Par la suite, j’ai dans l’idée de publier des témoignages de personnes qui ont fait le choix de se soigner autrement. Peut-être que certaines choses vous interpelleront (voir le témoignage de Marielle  “La traversée inspirante d’une maladie du système immunitaire”) !

Dans tous les cas, avec grand plaisir pour en discuter avec vous ! Qui, parmi vous, se soigne naturellement ? Quels sont vos retours ?

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Qui je suis ?
bien vivre avec la maladie

Je suis Lisa Brienne, je suis psy et sophrologue certifiée et j’ai moi-même une sclérose en plaques depuis 14 ans.

Je propose ici des outils pour vous aider à accepter et vous sentir mieux au quotidien avec votre maladie chronique et vos émotions.

Cet article a 20 commentaires

  1. Solène

    Cher Lisa,
    Depuis hier soir je dévore tous tes articles et ils font un bien fou à mon âme blessée, abîmée par le diagnostic si réducteur de la SEP.
    Je le découvre réducteur, et j’ai décidé donc de ne pas m’y réduire, je suis moi-même dans cette phase où je réfléchis à comment me sortir de cela en travail ma relation corps-esprit.
    Ton article sur les phases après l’annonce du diagnostic a parfaitement résonné en moi.
    Pourrais-je te demander si il t’est possible de donner les coordonnées de ton acupuncteur ? Ou d’autres praticiens dont tu parles dans tes articles ?
    JE te remercie mille fois et très belle journée à toi

    1. Lisa Brienne

      Bonjour Solène.
      Un grand merci pour ce très beau et émouvant commentaire. Avec plaisir pour échanger sur le sujet. Peut-être peux-tu me contacter par e-mail afin que nous en discutions plus en détail.
      Je t’embrasse et à très bientôt !
      Lisa

  2. Audrey HUGUENOT

    Re bonjour Lisa,
    Je voulais aussi arrêter mon traitement d’un coup durant une année, et voir comment mon corps allait réagir.
    Pendant cette période, je voulais mettre en place différentes choses (régime, médecines douces…).
    Mon Neurologue n’est pas contre.
    Cependant, en lisant votre article, je me rends compte qu’il serait moins risqué de garder mon traitement et de rencontrer différents praticiens en même temps pour commencer.
    J’en rencontre une demain. Je croise les doigts car j’ai eu un bon ressenti au téléphone et elle habite à dix minutes de chez moi.
    Belle journée,
    Audrey

    1. Lisa Brienne

      Bonjour Audrey. Une fois de plus j’insiste sur le fait que je ne suis pas médecin, donc je serai bien mal avisée de donner des conseils sur le sujet. Il faut vraiment faire en fonction de ce que vous sentez, et je pense aussi qu’il est dangereux de rester sans rien du tout. Rien n’empêche de prendre le traitement dans un premier temps (par sécurité) puis d’aller regarder à côté d’autres choses qui pourraient te correspondre.
      Au plaisir d’échanger avec toi si tu as des questions sur certains types de médecines douces 🙂

      1. Audrey HUGUENOT

        Bonjour Lisa,
        C’est ce que je fais.
        Quels types de médecines douces as-tu pratiquées ? Merci.

        1. xavier Gostanian

          Bonjour Audrey HUGUENOT, j’ai la sep depuis vingt ans, la forme Primaire Progressive, sans poussées, et tous les six mois je suis la cure de solumedrol, cette cure m’apporte un bien être, et en parallèle chez mois je suis le régime Seignalet , c’est-à- dire que j’ai supprimé le lait en boisson, et le fromage qui m’empêche de marcher ; et je mange des yaourts aux soja.
          et je limite le gluten, qui m’alourdis aux niveau des jambes, alors je mange du pain sans gluten.

          Et le matin je mange la crème budwig de Catherine Kousmine. ; avec deux yaourts nature au soja ; regardez la recette de la crème Budwig

          1. Audrey HUGUENOT

            Bonjour Xavier,
            Je ne suis pas de régime pour l’instant mais merci pour ton commentaire.
            Bonne courage

  3. Vittoria

    Bonjour Lisa,
    J’ai 57 ans et mon diagnostic de SEP progressive primaire date de décembre 2018. En attendant la confirmation de ce diagnostic j’ai eu la chance de tomber sur ton blog et, ayant déjà fait une psychanalyse pendant 25 ans, le décodage biologique m’a beaucoup parlé.
    Étant adepte des médecines alternatives depuis mon adolescence, j’ai refusé tout traitement allopathique après le premier bolus de cortisone.
    Je suis actuellement soignée par deux homéopathes et je suis ravie de ce choix que j’ai fait grâce à toi et aux nombreux articles que j’ai lu sur les effets secondaires des interférons et des traitements allopathiques proposés pour la SEP.
    Mon cas ne ressemble pas vraiment au tien, puisque la maladie a progressé très vite avant même le diagnostic et il n’est pas prévu de période de rémission dans une « progressive », pourtant ton blog et tes articles m’inspirent toujours beaucoup.
    Les traitements homéopathiques que j’ai mis en place commencent à faire effet et j’ai bon espoir d’arriver bientôt à stopper la progression voire même de faire régresser le handicap.
    Merci, donc, parce que c’est à toi que je dois d’avoir eu le courage de dire « non » au grand ponte de neurologie qui voulait immédiatement me mettre sous Rituximab !
    Avec beaucoup d’affection et d’empathie …

    1. Ghislaine

      Bonjour Lisa, Bonjour Vittoria,
      Si c’était possible, j’aimerais connaître les traitements mis en place, notamment homéopathiques. Pour ma part, nombre d’essais homéopathiques ont été essayés en vain. La maladie continue de progresser. Je ne désespère pas cependant.
      Merci à vous.
      Belle journée à vous.

      1. Vittoria

        Bonjour Ghislaine,
        L’homéopathie traite la personne et pas la maladie. C’est pourquoi le même traitement n’aura pas le même effet sur deux personnes différentes.
        Mais j’ai plein de tuyaux à partager avec vous si vous m’indiquez une façon de vous contacter en privé.
        À bientôt de vous lire
        Vittoria

        1. Ghislaine

          Merci Vittoria.
          Je sais que l’homéopathie s’adapte à la personne mais je me disais que, peut-être, nous pourrions faire des recoupements.
          Je ne sais comment échanger sans laisser mon adresse sur le site.
          Vous-même avez-vous un site, blog ou autre?
          Merci d’avance de votre attention et dans l’attente.
          Ghislaine

          1. Lisa Brienne

            Bonjour à toutes les deux,
            Si Vittoria me l’autorise, je peux vous faire passer les adresses mails moi-même 🙂

        2. Lisa Brienne

          Je suis bien d’accord. Une personne un jour a publié sur mon groupe facebook une phrase que j’ai trouvé très belle. L’idée de se soigner est d’apporter du soin à LA personne, pas forcément guérir d’une maladie. Et du coup, le soin en lui-même doit être adapté à la personne. Par exemple, je suis très réceptive à l’acupuncture et ai soigné mes poussées ainsi. Mais cela peut très bien ne pas convenir à d’autres personnes. D’où l’idée de pouvoir tester pleins de choses ! Et de visiter mon blog pour voir ce qui peut convenir 😉

      2. Fabi

        Bonjour Ghislaine et bonjour Lisa,

        Je me permets de répondre à cette question parce que c’est le pilier de mon traitement de fond depuis mon diagnostique l’été du 2017. Je te conseille de contacter https://www.microimmuno.fr/. Ils vont te fournir la liste d’homéopathes par ville en France qui sont agrégés pour te soigner avec la micro-inmunothérapie. Il s’agit de l’homéopathie très pointue pour des maladies comme le cancer et la SEP. J’ai pu constater sur le plan clinique et sur le bilan proteique comment la courbe inflammatoire est descendue et mon profil immunologique a véritablement amélioré. Pour moi cela a changé tout! Après, il faut savoir que c’est un traitement un peu cher, mais cela le vaut. Personnellement, j’ai fait ça avec le suivie de près d’une excellente acupunctrice, avec de la fitothérapie chinoise, le Qi Gong et le Yoga.

        Je profite l’opportunité pour remercier énormément Lisa por su blog, sur lequel je suis tombé justement au moment au le neurologue voulait me prescrire de l’interféron, parce que malgré le fait que sur le plan clinique tout va très bien, l’IRM montrait de nouvelles tâches. Lisa, ton blog m’a aidé a tenir ma décision de continuer sur la voie de la médecine douce. Aussi, je voulais te demander et demander aux lecteur et lectrices si vous faites des IRM tout le temps. En ce moment je me pose la question parce que déjà attendre les résultats c’est un stress immense et si sur le plan clinique tout va bien, est-ce qu’il est utile de continuer à les faire même si on est sur un autre chemin non médicamenteux? A la fin les neurologues vont te dire toujours la même chose: piquez vous!

        Un abrazo et un grand MERCI!!

        1. Lisa Brienne

          Bonjour à toi et un grand grand grand merci pour ce très beau retour. Alors pour le coup, je n’ai plus fait d’IRM depuis ma dernière poussée en janvier 2014. A cette époque, leur comparatif était l’IRM de 2009 et des tâches avaient disparu. Je me pose la question d’en refaire un, un peu aussi pour vérifier à ce niveau si je suis en phase avec comment je me sens. Je t’avouerais que c’est plus par flemme, manque de temps … Aussi, je n’ai pas une grande envie d’aller me confronter à un neurologue pour lui expliquer que je ne souhaite pas de soins. Peut être ai-je un peu d’appréhension au fond ! Mais je sais que c’est quelque chose qu’il faudra que je fasse un jour.

          1. Fabi

            Merci beaucoup à toi, Lisa, pour ta réponse et pour cet espace de partage 🙂

    2. Lisa Brienne

      Bonjour Vittoria ! Je te remercie toujours pour tes retours 🙂 Si un jour tu souhaites partager ton témoignage inspirant sur mon blog, je serai plus que ravie !

      1. Ghislaine

        Merci Lisa de transmettre mon adresse mail à Vittoria.
        Entièrement d’accord sur cette idée d’apporter du soin à chaque personne, chaque personne étant une. Ce que ne fait pas le plus souvent la médecine allopathique.
        Merci aussi à Fabi pour son retour, ouverte à chaque possibilité.
        Ce qui est formidable, c’est l’entraide encore et toujours entre personnes malades.
        Merci à vous.

  4. Michele

    Bonjour à tous,
    Et merci pour tous vos témoignages qui ouvrent de nouvelles réflexions sur cette nouvelle condition que je partage semble-t-il avec vous. Des traitements allopathiques que j’ai arrêtés car ils m’ont pesé et amoindri… mais que réservent les prochaines poussées et auraient-elles pu être évitées si j’avais persévéré… c’est très angoissant 🙁

    1. Lisa Brienne

      Si tu es trop angoissée, est-ce que cela vaut le coup de persévérer dans le fait de ne rien prendre ? La pensée crée … C’et une décision que l’on prend lorsqu’on fond de nous on est convaincu que c’est la seule décision qui s’impose. Il faut vraiment que tu puisses être en paix avec cette décision. Si tu souhaites un jour que nous en discutions par téléphone, c’est possible !

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