4 blocages possibles à l’acceptation de la maladie
Nous avons tous en nous les ressources pour cheminer vers l’acceptation de la maladie.
Nous avons tous en nous les ressources pour cheminer vers l’acceptation de la maladie.
J’ai entendu cette citation au détour de la conférence de Christophe André, Matthieu Ricard et Alexandre Jollien, il y a quelques années, à Paris. "C’est à travers le temps qui passe que nous cheminerons peu à peu pour accepter sa maladie."
Rester optimiste face à la maladie … Effectivement, en lisant cette phrase, on peut se dire qu’il y a là deux mots qui sont radicalement opposés. Pourtant, malgré les moments les plus sombres, je suis persuadée, qu’au fond de nous, il y a un point lumineux. Un espoir, qui ne demande qu’à être réveillé.
Dans le chapitre 32, j’apprenais pour la première fois à reprendre mon pouvoir face à une expérience de harcèlement, dans le contexte d’une de mes expériences professionnelles. Au delà du fait de devoir m’affirmer, je prenais pour la première fois conscience de mes limites et d’apprendre à les faire respecter. Et, inconsciemment, je sentais que je devais cela à ma maladie. Quelque temps après, à travers un nouvel emploi, je passais alors un nouveau cap : celui de ne plus jamais avoir peur ! Par forcément guérir de la sclérose en plaques, mais ne plus la craindre !
Dans le chapitre 28, je racontais mon expérience chez Amnesty International, le challenge que c’était pour moi au quotidien d’arriver à dépasser mon manque de confiance en moi. Le jour de la fin de mon stage, alors qu’on me proposait un poste au Cambodge, j’aperçus qu’il m’était impossible de m’expatrier. J’avais axé toutes mes études là-dessus : un rêve d’expatriation. Ma sclérose en plaques me permettait de me rendre compte qu’il s’agissait en réalité d’une simple projection, une sorte de fantasme. En réalité, si je prenais soin de moi, je ne souhaitais pas accepter ce poste. Mais je me sentais paralysée à l’idée de faire autre chose !
Dans le chapitre 18, je racontais ce qui m’avait aidée à faire mon choix de refuser les traitements, malgré les injonctions assez alarmistes du neurologue : une puissante Intuition ! Pour clore cette quatrième partie, associée à la période de la Tristesse, je voudrais insister sur l’importance de garder espoir pendant la maladie, cet espoir qui m’a tenue tout le long de cette période de détresse.
Dans le chapitre 15, mon corps se manifestait à travers une seconde poussée. Mais, pour la première fois, je cherchais un autre moyen d’en sortir, plutôt que de passer par le conventionnel traitement sous bonus de cortisone. On me proposa d’essayer l’acupuncture et le résultat fut au-delà de mes espérances : je récupérais entièrement en une dizaine de jours (à raison d’une séance par jour) de ma poussée. Pourtant, malgré ce résultat encourageant, la phase de Tristesse continuait … Je glissais doucement dans une profonde déprime.
Raconter mon expérience de résilience selon Boris Cyrulnik Cet article est une parenthèse, il sort du cadre que je m’étais fixé, à savoir un chapitre de mon expérience de résilience…
Dans le chapitre 6, je décrivais en quoi consistait exactement la sclérose en plaques. En effet, au fil des années, je me suis rendue compte que, même si le nom de cette maladie fait peur, peu de gens savent réellement à quoi s’en tenir sur ce qu’elle implique réellement. Suite au diagnostic et au traitement proposé par l’hôpital, je dé
Dans le chapitre 1, je présentais les différentes étapes qui suivent l'annonce d'une maladie, à savoir le Choc, le Déni, la Colère, la Tristesse, la Reconstruction et l'Acceptation.